ETUDE DE CAS
Mr T. Julien, 35 ans, a été admis en Unité de préparation à la sortie le 19/12/2005
en vue d’une réintégration de son appartement personnel après stabilisation de son état, suite à une recrudescence de ses troubles hallucinatoires à type de persécution.
Mr T. Julien a 3 frères, une sœur et un enfant mort d’une maladie génétique (en juin
2000). Il évoque lors de différents entretiens des notions d’inceste, de dépression à l’âge de 28 ans (période où il dit « avoir déliré un peu »), des problèmes constants de voisinage avec un sentiment d’insécurité important.
Il perd son emploi (gardien de sécurité) en 1997 pour un vol dont il s’accuse (« il
fallait bien un coupable »). Il déménage en 2002 où il se dit harcelé, menacé de mort. Ne dort plus que 3 à 4 heures par nuit, consulte régulièrement au CMP. Il est adressé au CHS en Janvier 2005 pour décompensation psychotique sur un mode délirant, il présente un délire de persécution important auquel il adhère, avec angoisses qu’il exprime. Après une augmentation de sa Dépakine®, son état se stabilise et il déménage près du CHS avec un suivi HDJ (Hôpital de Jour).
En septembre 2005, il est réadmit au CHS pour décompensation, interprétations
délirantes, persécution et conviction avec troubles du comportement. Il est alors mit sous Zyprexa® mais reste en état de fatigue psychique, avec (dit-il) des hallucinations visuelles et auditives ; Il multiplie les hospitalisations courtes jusqu’à mi-novembre où il est adressé pour intoxication médicamenteuse volontaire (suite à une angoisse majeure).
Il présente une conviction inaltérable et un vécu délirant massif. Il explique lors d’un
entretien médical qu’il a vu une voisine lui tirant dessus (5 fois à vide) avec un fusil. Il présente une grande anxiété face à cette situation qu’il avait « vécu » à son ancien domicile et qu’il ne pensait pas « revivre » près du CHS. Il parle alors de voix qu’il entend mais qu’il n’identifie pas, d’un sentiment d’insécurité parfois à l’intérieur du service et de possibles « solutions radicales » face à ceux qu’il identifie comme ses agresseurs. Il est alors mit sous Haldol® qu’il ne supporte pas et est remit sous Risperdal®. Il est transféré à l’UPS le 19/12/2005.
A son arrivée, il présente un comportement calme et adapté, une envie de se
rétablir mais reste persuadé que ses persécuteurs et que leurs actes sont réels. Il se dit rassuré dans l’unité mais que le problème ressurgira dès sa réintégration dans son appartement. Il est autonome dans les gestes quotidiens, gère ses achats de cigarettes, est sous tutelle, reçoit la visite de sa mère chaque samedi et admet avoir confiance en l’équipe soignante mais pose quelques doutes sur les diagnostics médicaux. Ce jour, il nécessite une consultation médicale pour des troubles du sommeil.
Il sera sous peu intégré a différentes activités (tout comme lors de sa dernière
hospitalisation) auxquelles il participe de façon volontaire et après lesquelles il semble apaisé.
- Abilify® 15mg : 1 matin - Akineton® LP 4mg : 1 soir - Depakote® 500mg : 1 matin, 1 soir - Imovane® : 2 soir - Risperdal® 4mg : 1 matin, 1 midi, 1 soir - Xyzall® 5mg (= Zyrtec) : 1 soir
Artikel erschienen bei Leben wie zuvor, Schweizer Verein für Frauen nach Brustkrebs, Bulletin 65, Sonderausgabe Aromatasehemmer in der modernen Brustkrebstherapie Erstes Behandlungsziel bei Brustkrebs im Frühstadium ist immer die vollständige operative Tumorentfernung. Moderne Operationstechniken und systemische Behandlungen machen heutzutage in zwei von drei Fällen Brust erhalten
Gift med Henriette. 2 børn: Milena 12 år, Nicolai 14 år Engelsk og tysk mundtligt og skriftligt på forhandlingsniveau. Skandinavisk på godt forståelses- og samtaleniveau. Superbruger på MS-Office, systemadministrator på Superoffice Roning, cykling, naturoplevelser, familie, IT, læsning af biografier og faglitteratur, frimærker. Personligt vil jeg beskrive mig selv som god til at ska